Comment calculer son coefficient d’assurance auto ?

Le coefficient d’assurance auto est encore connu sous le nom de coefficient de réduction-majoration (CRM) ou bonus-malus. Son évaluation permet d’abaisser ou d’augmenter selon les cas, les primes d’assurance annuelles à verser par le souscripteur à une assurance auto. Souhaitez-vous découvrir comment calculer le coefficient de votre assurance auto ? Focus !

Le principe de calcul du bonus-malus

Le calcul du coefficient assurance auto obéit à des règles simples et à l’application de taux. Il se fait en tenant compte aussi des cas de sinistres enregistrés au cours de la dernière année d’exécution du contrat. Toutefois, pour des raisons pratiques, le calcul du coefficient ne s’applique pas aux derniers mois précédent la fin du contrat.

En ce qui concerne les variations du CRM, elles sont intimement liées au niveau de responsabilité du souscripteur dans la réalisation du risque (accident). Ainsi, si la responsabilité de l’assuré est engagée dans le sinistre, le coefficient subit une majoration à hauteur de 25%. Il est donc multiplié par 1,25.

En outre, si c’est la co-responsabillité de l’assuré qui est engagée, c’est une majoration de 12,5% qui est appliquée au coefficient. Ce qui revient à le multiplier par 1,125. En revanche une conduite sainte est gratifiée par une diminution du coefficient de 5%. Dans ce cas, il est multiplié par 0,95.

La base du calcul du bonus-malus est le coefficient de l’année précédente. C’est donc à lui que sont appliqués les taux au fur et à mesure de l’évolution des évènements. Toutefois, un coefficient de départ équivalent à 1 est attribué à l’assuré dès la signature du contrat assurance auto.

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L’échelonnement maximal légal d’un coefficient est fixé à 0,50 pour le bonus et 3,50 pour le malus. Le principe de calcul du bonus-malus ainsi que l’évaluation des coefficients est le même pour tous les profils assurés.

Toutefois, la première majoration des jeunes conducteurs s’effectue sur le montant de leur contrat et non sur le coefficient. Cette exception est rendue nécessaire par la probabilité élevée de la survenance du risque avec ces conducteurs.

Le calcul de l’assurance auto : quelles interprétations en faire ?

Après l’application des coefficients, il est judicieux de pouvoir interpréter le CRM d’une assurance auto. Cela permet à l’assureur de fixer la nouvelle prime d’assurance à verser par le souscripteur. Le montant peut accroître ou baisser en considération des coefficients obtenus.

Si la responsabilité de l’assuré n’est engagée dans aucun cas d’accident durant l’année, il a un bonus. Sa prime d’assurance est donc réduite. En revanche, l’implication même partielle du conducteur dans un accident impacte négativement le coefficient. Il a un malus qui fait grimper sa cotisation d’assurance auto de l’année suivante.

Le conducteur ayant multiplié plusieurs malus peut bénéficier de la règle de la descente rapide. Dans ce cas, il doit préalablement passer deux années consécutives sans que sa responsabilité ne soit engagée dans un accident. Ainsi, son coefficient se stabilise à nouveau à 1.

Les véhicules non concernés par le calcul du coefficient assurance auto

Certaines autos particulières ne sont pas concernées par le calcul du bonus-malus. Il s’agit :

  • des voitures ayant plus de 30 ans ;
  • des véhicules des services d’urgence ;
  • des bicycles et tricycles de cylindre 125 cm3 ;
  • des tracteurs agricoles et
  • des véhicules de travaux publics.

Le calcul du coefficient d’assurance de ces autos se fait suivant un régime spécial.

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