Essentiellement utilisées à but sportif et ludique, les motos non homologuées ne sont généralement admises que sur les routes privées. Pour causes, certaines de leurs caractéristiques techniques ainsi que leur non-immatriculation les rendent plutôt dangereuses impliquant de forts taux de sinistres. D’où la nécessité qu’elles soient assurées. Comment assurer une moto non homologuée ? Réponse dans la suite de cet article.
Sommaire:
Qu’est-ce qu’une moto non homologuée ?
On appelle motos non homologuées, cette catégorie d’engins ayant interdiction de rouler sur les routes publiques. Ce sont des véhicules présentant des caractéristiques techniques particulières ne remplissant pas les conditions nécessaires pour être autorisées d’accès sur les voies publiques européennes. Ces engins peuvent par contre circuler aisément sur les routes privées avec autorisation du préfet de la région.
Il faut savoir qu’il n’est pas interdit de posséder un deux-roues non homologué. L’interdiction n’a rapport qu’à l’endroit où vous la conduisez. D’ailleurs, ces véhicules sont assez appréciés dans les domaines du sport et des loisirs. Le non-respect de cette règle est puni d’une amende pouvant aller jusqu’à 1 500 €.
Dans la rubrique moto non homologuée, il existe deux catégories de motos :
- les moto-cross, utilisés pour les sports de courses extrêmes,
- les pocket bikes ou mini motos, engins de petite taille utilisés souvent à but ludique.
Bon à savoir : Tous les pocket bikes ne sont pas interdits d’accès aux voies publiques. Certaines d’entre elles y sont autorisées. Il leur faut juste être conformes aux clauses techniques de l’Union européenne.
Assurer une moto non homologuée est-il obligatoire ?
A-t-on besoin d’assurer des véhicules non autorisés sur voies publiques ? La réponse à cette question demeure positive. Les moto-cross, mini motos, quads et autres restent des machines à moteur destinées à être utilisées sur terre. Elles ont alors obligation d’être assurées. Il faut savoir que pour ces engins, le minimum quant aux assurances est d’opter pour celles ayant une formule aux tiers. Une telle assurance procure au véhicule assuré, une garantie responsabilité civile. Alors, en cas d’accident avec un piéton par exemple, les frais d’indemnisation pèseront moins sur le propriétaire du deux-roues.
Comment assurer une moto non homologuée ?
L’assurance d’un engin non autorisé passe nécessairement par la souscription d’un contrat d’assurance. Pour ce faire, il vous faudra faire appel de préférence à plusieurs sociétés d’assurance pour prendre connaissance de leurs différentes propositions. Vous pourrez à partir de ce moment choisir l’assureur qui vous convient le plus. Mais avant, il serait judicieux de connaître les types d’assurance motocyclette non autorisée qui existent.
Quelles en sont les différentes formules ?
Assurer son véhicule à deux-roues ne consiste pas qu’en la signature d’un contrat. Il faut savoir choisir une forme de couverture adaptée aux caractéristiques particulières de son engin. Le choix ici s’effectuera entre trois formules d’assurance.
Assurance moto au tiers
En France, c’est la formule basique et surtout celle décrétée obligatoire pour rouler légalement. Cette formule s’applique à tous les véhicules même lorsqu’ils ne circulent pas encore et qu’ils sont toujours garés dans un coin de votre maison. Avec cette forme de couverture, les dégâts physiques et matériels causés par le véhicule pourront être réglés sans difficulté.
Assurance moto tiers plus
C’est une version améliorée de la formule au tiers. Pour les conducteurs, il s’agit d’un moyen garantissant une meilleure sécurité de leurs véhicules avec le moins de dépenses possible. La formule au tiers plus couvre les dommages liés aux actes de vandalisme, aux catastrophes naturelles, aux vols et incendies.
Assurance moto tous risques
Il s’agit de la formule la plus complète. Elle couvre tous les dégâts causés à la moto, par la moto et à son conducteur. Cette forme d’assurance moto non homologuée est la plus coûteuse, mais demeure celle qui sécurise le mieux. Néanmoins, la formule « tous risques » classique n’intervient pas pour des préjudices occasionnés lors des compétitions. Il existe cependant, des sociétés d’assurance qui proposent une formule spéciale pour ce genre de cas.